Choisir sa lampe frontale de randonnée, trek ou camping

Choisir sa lampe frontale de randonnée, trek ou camping

24/01/2022 2 Par BERTRAND

Il y a tant de bonnes raisons pour utiliser une lampe frontale. Lors du bricolage, pendant un weekend au camping, lors d’une marche nocturne ou un trek. À ces moments-là, il est indispensable de bien voir. En randonnée pédestre, la nuit, elle vous évitera des chutes, des blessures ou vous permettra de trouver ce que vous cherchez plus rapidement.

La lampe frontale a pour avantage d’éclairer partout où vos yeux veulent aller. Dans le sens où votre tête se déplace dans la direction de ce que vous voulez voir. Si vous regardez à gauche, votre tête se dirige à gauche.

Cependant, il est nécessaire de s’équiper d’une bonne lampe frontale. Déchargement rapide, puissance limitée, peu de polyvalence. Autant de bonnes raisons pour choisir la bonne lampe frontale pour votre utilisation, du premier coup.

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À quoi sert la lampe frontale en randonnée

Un randonneur sans lampe frontale et un randonneur limité dans son potentiel. Elle permet au randonneur de marcher sans la tenir dans les mains. De plus, vous pourrez espérer commencer vos chemins avant le lever du jour, et le terminer après le coucher du soleil. La lampe frontale vous permet de profiter de ces moments forts, sans ajouter de difficulté au trajet.
En cas d’erreur d’itinéraire, vous n’aurez pas à vous presser pour arriver à temps à la fin de votre étape. En somme, c’est un matériel de sécurité quasi indispensable.
Enfin, le soir, installer son bivouac, chercher ses clés de voiture sera rendu plus simple les mains libres.

Sur quels critères baser son choix ?

Plusieurs critères sont à prendre en compte. Certains seront à privilégier si vous comptez l’utiliser occasionnellement ou lors de trek sur des dizaines d’heures.

La puissance lumineuse

Aujourd’hui la majorité des lampes frontales sont équipées de LED. Ces petites diodes ont l’avantage d’êtres puissants, tout en consommant peu.
L’intensité de la lumière est mesurée en Lumens. Plus le chiffre est élevé, plus votre lampe éclairera loin. Une lampe en dessous des 200 lumens ne sera surement pas assez puissante pour la marche de nuit.

L’autonomie et l’alimentation de la lampe frontale

L’autonomie sera pour beaucoup le nerf de la guerre. À puissance maximale, une autonomie de 3h est un minimum. Cela n’est pas une science exacte, mais vous devez pouvoir éclairer loin relativement longtemps.
L’alimentation est également importante. Certaines lampes frontales sont équipées de piles, d’autres de batteries rechargeables par USB, micro-USB, etc. Ce choix vous appartient, mais sachez que de plus en plus de lampes hybrides vous permettront de passer d’une alimentation à l’autre, afin d’augmenter l’autonomie.

Le poids et son équilibre

En randonnée comme lors d’un trek, le poids de l’équipement est très important. Aussi bien dans le sac que lorsqu’il est porté. Pour une lampe frontale, comptez entre 100 à 150 grammes. Au-delà, la lampe devra comporter des atouts majeurs pour légitimer son poids.
Le poids de la lampe frontale est en grande partie lié à sa batterie et son autonomie. Plus elle est lourde, plus elle aura tendance à déséquilibrer votre posture. Certaines marques proposent alors de placer l’alimentation à l’arrière de la tête afin de rétablir cette balance.

Sa résistance

Les lampes frontales à destination des randonneurs, pratiquants de treks, ou des coureurs mentionnent leur résistance par le biais d’un indice. L’indice de Protection (IP). Ce dernier est suivi de deux chiffres. Représentant respectivement son efficacité contre les chocs et sa protection contre les liquides et les intempéries.

À noter : Une mention X à la place d’un des deux chiffres explique qu’il n’y a pas de protection spéciale pour ce domaine.

Exemple : Une lampe frontale IPX4 ne propose pas de protection contre les chutes, mais protège votre équipement des intempéries.

Si la lampe frontale porte la mention IP24, il ne faut donc pas lire vingt-quatre, mais bien IP Deux (protection de chocs) Quatre (étanchéité).

Enfin, en général, la plupart des lampes frontales destinées à la randonnée sont équipées d’une étanchéité 4, qui vous protégera des intempéries. Au-delà, elles sont fabriquées pour résister à des immersions totales selon un temps et une profondeur donnée.

Nous déconseillons donc les lampes possédant un indice d’étanchéité inférieur à 4.

La polyvalence en question

Votre lampe frontale doit être polyvalente. Sa capacité première doit être de pouvoir vous éclairer différemment selon votre désir de voir ce qui se passe à vos pieds ou prêts de vous, ou si vous voulez voir au loin.
Voici une liste non exhaustive des capacités que l’on peut retrouver sur la majorité des lampes frontales de randonnée :
– mode économique ;
– faisceau lumineux court pour vision de proximité ;
– faisceau lumineux pour vision lointaine ;
– mode Flash : très recherché par les coureurs ;
– mode lumière rouge destiné à ne pas déranger vos collègues dans un refuge ou bivouac ;
– mode réserve : ce mode « batterie faible » vous apporte quelques heures de lumière à très faible intensité. Le temps de rentrer et de la recharger ;
– etc.